Jacques Delcroix - “Je m’attendais à ce que l’addition soit plus salée que ça”

Vincent Olivaud

Les étapes de la Solitaire du Figaro Paprec réservent toujours bien des surprises et la première manche de la 55e édition de l’épreuve dont l’épilogue s’est joué ce jeudi en tout début d’après-midi l’a montré une nouvelle fois.

De fait, alors que le peloton s’était littéralement éclaté après le débordement de la pointe Bretagne et que des écarts significatifs s’étaient créés, la flotte s’est finalement totalement regroupée à quelques encablures de Gijón, tant et si bien que les quinze premiers se sont présentés en moins de cinq minutes sur la ligne. Pour ce qui le concerne, Jacques Delcroix ( Actual ) a bouclé les 615 milles de ce premier volet entre la Normandie et les Asturies en 23e position, avec un écart au premier de seulement 27 petites minutes. « Je suis content car je m’attendais à ce que l’addition soit beaucoup plus salée que ça », a commenté le skipper d’Actual, auteur d’une option Est dans le golfe de Gascogne, qui a connu quelques sueurs froides après la réception de certains classements. « Après un début de course disons maîtrisé jusqu’au DST d’Ouessant lors duquel j’étais au contact du groupe et plutôt dans les bons coups, je me suis retrouvé tout seul, sans personne à l’AIS. Je n’avais alors plus que les pointages par l’intermédiaire d’Hugo Dhallenne et de Jules Delpech qui me disaient qu’on était relégués en queue de peloton. Forcément, le fait de voir tout le monde se regrouper en Espagne, ça a été la petite surprise qui a fait plaisir ! », a relaté l’ingénieur, impatient de refaire le match mais aussi et surtout d’analyser sa trajectoire avec Dominic Vittet avec qui il travaille la météo. « Vingt-sept minutes, c’est finalement un écart assez faible après presque quatre jours de cour se. Je suis content et je le suis d’autant plus que j’ai pris du plaisir sur l’eau lors de ce premier acte. Quand on a une « speed » moyenne, on peut jouer avec le paquet et réfléchir aux bonnes trajectoires, cela rend le jeu super stimulant ! », a terminé Jacques qui va profiter d’un peu de répit avant le coup d’envoi de la deuxième manche programmée dès dimanche avec, au menu, 605 milles à parcourir pour rallier Royan, via le cap Finisterre

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